Les poèmes et poésies du Pape

Les sourires et les larmes du Pape Chenouda

Le pape Chenouda est, avant tout, un homme qui réagit et s'émotionne comme tous les autres hommes. Il est une personne simple et on le croit un individu normal. C'est une qualité rare à trouver chez un commandant mais on le trouve d'une façon permanente chez les leaders de l'Eglise. Le Pape avait une personnalité spéciale: quand il pleure, il pousse tout le monde aux larmes, et en riant, il fait rire tout le monde.

Il pleure pour l'Eglise.

Il pleure à cause des tribulations.

Il pleure pour le peuple, ses crises récurrentes et son persécution quotidienne.

La Valée du Nil… la Valée des larmes

Dieu existe.

Les douleurs et les tristesses des coptes à la région de la Valée du Nil touchent leur Pape et leur chef spirituel. Nous, tous avons vu les larmes du Pape qui coulaient comme attestation de son émotion par les événements et tout le monde a été touché par ses larmes. On avait vu ses larmes se coulaient spécialement durant les expériences et les tribulations; c'est exactement ce qui s'est passé pendant la crise de Wafaa Kostantin, qui s'est accompagnée par son retraite et ses prières au siège papal du monastère de Saint Bichoy. Tout cela a été clairement démontré au sermon hebdomadaire de sa sainteté, qui a eu lieu le Mercredi 22 Décembre 2004. Au cours de ce sermon, le Pape a parlé de la position du peuple chez lui et qu'il vit dans son cœur et son esprit même en temps de sa retraite correspondante à cette expérience.

Sa sainteté a confirmé que son choix entre la présence ou la retraite est en faveur du peuple et pour exposer ses problèmes et ses douleurs au Bon Dieu et aux responsables (Il disait ceci d'une voix triste plein de pleur, de larmes et de chagrin. Ce qui n'est pas résolu par les gens est résolu par Dieu). En même temps, sa sainteté a souligné aussi, que durant chaque tribulation, il répète toujours trois phrases: "Dieu existe", "Tout pour le bien" et "Ça doit terminer".

Suivant les évènements d'Alexandrie

Les larmes qui coulaient sur ses joues après les évènements d'Alexandrie (Moharram Bey), pendant son sermon du Mercredi 26 Octobre 2005 étaient-elles sans raison? Sûrement non… Ces larmes ont été la réponse de plusieurs questions concernant les évènements. Ce moment, le Pape a dit: "je trouve beaucoup de questions relatives au sujet des récents évènements. Ecoutez mes frères, dans mon esprit beaucoup de choses à dire, et dans mon cœur il y en a plus d'autres… Mais, je préfère le silence.. Je voudrais me taire pour que Dieu parle.. et soyez sûr que notre silence sera plus expressif et Notre Seigneur entend bien ce silence et comprend tous ses sens et tous nos vœux!!"

Ici, le Pape fond en larmes. Il essayait de les essuyer mais elles l'avaient vaincu et l'ont imposé le silence, ce qui mènent les présents à pleurer avec lui et ils essayent d'accabler leurs larmes par de forts cris très profonds. Quand il a pu parler, le Pape a commencé son discours par: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos." Dieu est le seul qui nous sauve des expériences.. d'ici, on pose le problème devant lui et entre ses mains et, un seconde fois, il fondait en larmes.

Oui le Pape Chenouda a pleuré mais c'étaient de larmes de partage causées par les expériences et les tribulations permis par Dieu. Mais, en même temps, il ne laisse jamais son peuple et ne le décevait plus parce qu'il a mis ses demandes devant lui accompagnées par leurs larmes.

Les rires du Pape

En riant, le Pape a fait rire tout le monde. Il est bien connu que le Saint Pape jouit d'une forte promptitude accompagnée d'amabilité. Même quand on l'avait demandé du facteur commun entre le servant Nazir Gayed, le religieux Antonious Al Souriani, l'évêque et le Patriarche Pape Chenouda.. il a répondu, sans hésitation, l'esrit du plaisir. Aussi, au cours de célébrations de l'Eglise orthodoxe de son avènement, a-t-il dit: "il y a deux choses que je ne peux jamais résister: les enfants et le plaisr.. En ce qui concerne sa promptitude, son amabilité et son excellence à employer les mots, les exemples en sont nombreux jusqu'au point que le Pape, lui-même, a dit: "ils croyaient qu'en étant Patriarche j'arrêterai de rire.. je ne peux pas."

En effet, le Pape n'est pas un causeur spirituel normal mais il emploie les anecdotes en répondant aux questions qui lui sont posées durant les réunions. Le bon mot convient avec la question et la réaction en donnant la réponse. Une fois, un Haute-Egyptien lui a demandé: Votre sainteté je suis un Haute-Egyptien de votre village et je me rends au Caire pour vous demander une seule question: est ce qu'au jour du Jugement Dernier nous ressusciterons des Hautes-Egyptiens comme nous sommes?"

Le pape lui a répondu: "au Dernier Jour, tu n ressusciteras pas un Haute-Egyptien.. Dieu te redressa au maximum.. et tu ressusciteras comme les anges du ciel. Pendant un rencontre, une jeune fille lui a demandé sur un homme qu'elle avait connu au resort d'été, il l'a appelé et ils sont sortis ensemble.. est ce que son admiration est sincère.. Après qu'il l'avait blâmée, à cause de sa manière en traitant le jeune homme et pourquoi elle l'avait donnée son numéro de téléphone, il lui a demandé: tu n'as pas mentionné, en sortant ensemble, quels sujets avez-vous abordés.. par exemple: qui sont les plus suprême; les Chérubins ou les Séraphins?! Soit raisonnable.

Une fois, une question a été posée au Pape: Pourquoi le Bon Dieu a crée les animaux avant l'homme? Sa sainteté a répondu: "ce n'est pas un privilège à l'animal mais pour qu'il soit au service de l'homme. Mais attention les femmes, de dites pas qu'Adam a été crée avant Eve pour la servir…

Une femme a demandé le Pape: "Je souffre d'un grand appétit pour la nourriture jusqu'au degré que je mange même si je suis remplie." Le Pape lui a dit: "Grâce à Dieu il n'y a pas de nourriture à la Cathédrale et attention de manger le bras de ta voisine.

Les rires du Pape sont très nombreux et ses rencontres et occasions ne dépourvurent pas de nouvelles anecdotes et de la gaieté paternelle en répondant aux questions des gens.. mais se sont des rires qui comprennent toujours une méditation et un conseil.

L'idée du Pape sur les larmes:

Quand aux larmes, le Saint Pape Chenouda souligne: le maximum des larmes est le sublime des larmes; c'est la parole évangélique citée à l'occasion de la résurrection de Lazare d'entre les morts, "Jésus pleura" (Jean 11:35). Le plus cout verset de la Bible mais, en même temps, un des plus profonds. Le même effet l'on trouve quand Jésus a pleuré Jérusalem (Luc 19: 41).. ce sont des larmes plus profonds que tous nos méditations… On y trouve l'amour, l'influence, la délicatesse du cœur, la sensibilité et la tendresse et peut-être la tristesse aussi. Seigneur Jésus, lui-même, a béni le pleur en disant: "Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie!" (Luc 6: 21).

Pour les types de larmes, le Pape les a déterminés en: larmes de participation; ce sont les larmes qu'on verse pour les autres ou avec les autres : "Pleurez avec ceux qui pleurent." (Romains 12: 15), ainsi que le pleur de Jésus sur Lazare (Jean 11: 35).

En ce qui concerne les causes des larmes, le Pape les a précisées dans les expériences, les tribulations, les douleurs et les catastrophes spécialement quand l'homme sent qu'il est abandonné ou qu'il envisage une punition du à ses péchés. En ce moment, le pleur devient spirituel du au sentiment de l'homme que la grâce l'avait quitté, ou que Dieu peut le laisser entre les mains de ses ennemis.. il deviendra triste et pleure. Parfois il pleure comme repentance et remords, et autre moment, il pleure comme reproche de Dieu; c'est exactement ce qu'a fait David le prophète au cours de ses expériences et tribulations, quand il a signalé aux psaumes: "Pourquoi, ô Eternel! T tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse?"

De même, le sentiment d'impuissance, est considéré comme une des causes des larmes. Le Pape dit qu'il est difficile qu'on trouve celui qui sent la force, le pouvoir et le contrôle sur les situations en larme car simplement, c'est un sentiment anti-larmes.. Mais, celui qui pleure, c'est celui qui sent l'impuissance et l'incapacité de prendre l'action convenable. Aussi, est la personne qui se sent embrouillé vis-à-vis d'un problème, il pleure car il ne trouve aucune autre solution, et il peut même prier en fondant les larmes demandant une solution et une aide du Très Puissant.

La modestie du Pape Chenouda:

Selon l'Eglise copte, la semaine de la passion est connu par la semaine sainte, pendant lequel l'Eglise se souvient des événements que Seigneur Jésus a fait et a vécu durant cette semaine. Pour le Jeudi de la même semaine , on l'appelle le Jeudi Saint où prendra lieu la prière de Lakkan, au cours de laquelle le prêtre ou l'évêque lave les pieds de tous ceux qui participent à la prière à l'église: le clergé et le peuple. L'image latérale montre le Saint Pape Chenouda III, le Patriarche du siège de Saint Marc, en lavant les pieds des prêtres et du peuple qui participaient aux prières du Jeudi Saint au monastère de Saint Bichoy. Selon la magazine d'Al Keraza, la porte-parole de l'Eglise copte, l'année 35, éditions 13 et 14 datées 20 Avril 2007. On y voit le Pape Chenouda s'asseyant par terre en levant les pieds de l'évêque Sarabamon.  

Les poèmes et poésies du Pape Chenouda

Si cruelle injustice (1946 A.D.)

Si cruelle, l’injustice

Et les morts, et les tortures

Tu endures ô mon Eglise

Tant d’années terribles et dures

Si cruelle, l’injustice

1. Que de clous, ils t’enfoncèrent

Ils te chassent, ils t’exilent

Que de calomnies, profèrent

Te bannissent de leurs villes

Mais miracle ! Tu prospères

Par l’amour, force tranquille

2. Cette voix qui te conseille

C’est Jésus qui te répète

Tu l’entends, prête l’oreille

« Portes de l’enfer, je jette

Loin de toi », car moi je veille

Ne crains pas, lève la tête

3. Tu n’es pas née sur la terre

C’est aux Cieux que tu commences

L’Esprit pur de la Lumière

T’a conçue dans Sa puissance

Et non pas d’eau et poussière

Vérité sacrée immense

4. Qui d’autre que Christ Lumière

T’aurait donc bâtie, oui, pense

C’est Celui qu’ils crucifièrent

Sang, martyrs, tant de souffrance

T’ont nourrie et t’abreuvèrent

Christ Jésus Dieu des Puissances

5. Demandez-le à l’histoire

El Moezz et à son ère

Vous répond, il faut le croire

Foi et jeûnes et les prières

Trois jours sans manger ou boire

La montagne, ils ébranlèrent

6. Toi ô Copte doux, espère

Que l’histoire vous instruise

Dieu que les Coptes vénèrent

Est plus fort, c’est Lui qui brise

L’orgueilleux qui part en guerre

Contre leur force insoumise

7. Copte, écoute, Il te réclame

Sa parole est Espérance

Son Esprit, feu qui t’enflamme

Coptes ayez en Christ confiance

Car Il veille sur vos âmes

Crucifié, Dieu des Puissances

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Solitaire

Tout seul, là sur cette terre

Au désert, seul, solitaire

Dans le creux du mont aride

J’ai caché ma grotte

Pour quitter cette demeure

Quand viendra la prochaine heure

Solitaire,

Le monde,

Je quitte

Vers ces terres arides

Et mon seul gîte

Ces dunes vides

Mais remplies de Toi

(Extrait)

Le monachisme est la solitude, et il est graduel:

Le Saint Isaac avait dit: il commence par un religieux qui vit au sein du complexe des moines à l'intérieur du monastère comme le premier degré ou le début de la solitude, passant par un religieux qui garde le silence pour des semaines, c'est-à-dire, qu'il retraite dans sa cellule pour toute la semaine. Ensuite il rencontre les autres religieux au cours de la messe de dimanche. Après, c'est le degré d'un solitaire dans une grotte suivi par le degré d'un solitaire sans grotte. Ace dernier degré, l'amant de la solitude devienne enfin un anachorète. Ces vers soulignent ce dernier degré. On les publie en attendant à un des pères de les continuer par son expérience. (Pape Chenouda – Début Juillet 1954).

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Mon coeur qui bat

Dans mon coeur, habite

Dans mon coeur qui bat

Ô Jésus, viens vite

Demeurer en moi

Car, pour Toi, je quitte

Le monde et le bruit

Et mon coeur T’abrite

Viens lui donner vie

1. Car pour mieux Te suivre

Mes pensées, désirs

J’écartais pour vivre

Pour ne pas mourir

2. Et Jacob, mon père

Qui T’a combattu

Etonnant mystère

Son secret, j’ai su

3. Tu es beau, splendide

Viens là dans mon coeur

Et mon âme avide

Fais-en Ta demeure

4. Justicier des âmes

Dieu puissant jaloux

Jusqu’au sang, Tes larmes

Ont coulé pour nous

5. L’univers immense

Trop étroit pour Toi

Pourrais-Tu, je pense

Habiter en moi ?

Car, pour Toi, je quitte

Le monde et le bruit

Et mon coeur T’abrite

Viens lui donner vie

Et pour Toi, je laisse

J’ai abandonné

Or, argent, richesses

Pour Te retrouver

Mes pensées qui traînent

Je les combattais

Dieu, Tu les entraînes

Là où Toi Tu es

6. Ma famille, moi-même

J’ai tout oublié

Oui, pour Toi que j’aime

Me suis exilé

7. Mes yeux, mes oreilles

Je les ai fermés

Pour que je m’éveille

Dieu, à Ta beauté

8. Car dans le silence

J’entends Ton appel

Dans Ton Ciel immense

Tu règnes, Eternel

9. Mais un cœur, je pense

Plein d’amour pour Toi

Est un ciel immense

Où Tu règneras

Dans mon cœur, habite

Dans mon cœur qui bat

Ô Jésus, viens vite

Demeurer en moi

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J’oublierai

1. J’oublierai ce jour, et même

J’oublierai hier et demain

J’oublierai ces jours quand même

Gaspillés sans lendemain

Mais pour oublier, que faire ?

Jamais je ne le pourrai

Car mon coeur ne veut se taire

Le passé me poursuivrait

2. Les péchés de ma jeunesse

Comment pourrais-je oublier ?

L’inconscience avec l’ivresse

Poisons qui m’ont abreuvé

Car Satan vite remplace

La gorgée du vin amer

Et le repentir s’efface

Dans mon coeur pas mûr, trop vert

3. Que de fois Jésus m’appelle

Mon regard se détournait

Son coeur tendre m’interpelle

Mais toujours, je Le fuyais

Ouvre-Moi ton coeur, écoute

Et Son cri, j’ai entendu

Je n’ai pas suivi Sa route

Mon coeur dur n’a pas fondu

4. A Sa noce, Il m’invite

Mais je me suis dérobé

Doux, patient, Jésus insiste

Coléreux, j’ai refusé

Attends-Moi, Jésus répète

Son appel, j’ai dédaigné

Mon coeur n’était pas en fête

Et Sa noce, j’ai boudé

5. Ce passé affreux, j’y pense

Le démon, hideux, guettait

Et en toutes circonstances

Toujours, il me combattait

Jour et nuit, conseils infâmes

Au secours, ô mon Jésus

Oh ! l’obscurité de l’âme

Le soleil je ne vois plus

6. Chez le prêtre, à la confesse

Je reçois l’absolution

Il apaise ma détresse

Car Jésus est compassion

Le passé laisse ses traces

Je voudrais tant l’oublier

De mon âme qu’il s’efface

Tout mon être avait crié

Les péchés de ma jeunesse

Comment pourrais-je oublier ?

Sur Ta Croix, oh ! la tristesse

Jésus, je T’ai crucifié

Lève-Toi

1. Christ lève-Toi, détruis Satan

Et sa nation, viens extermine

Annonce aux morts : Dorénavant

Sont pardonnés vos fautes et crimes

Christ lève-Toi, détruis Satan

Et sa nation, viens extermine

Annonce aux morts : Dorénavant

Sont pardonnés vos fautes et crimes

Pardonne à Pierre sa faiblesse

Essuie les larmes de Madeleine

Montre à Thomas Tes plaies qui blessent

Ses doutes sont chassés sans peine

Envoie Saint Marc afin qu’il fonde

Enfin Ta sainte et pure Eglise

Habite-la, Ta grâce abonde

Que Ta Parole nous instruise

2. Aux humiliés, aux fronts baissés

Ô Christ relève donc les têtes

Ils pleurent et se croient délaissés

Car les despotes sont en fête

Ils Te croient mort et enterré

Réjouis nos cœurs, détruis leurs armes

Ô Christ Sauveur ressuscité

Viens sèche, de nos cœurs, les larmes

Jésus ô source de la Vie

Christ lève-Toi, Force puissante

Armées célestes autour de Lui

Tout plein de gloire éblouissante

Les gardes sont terrorisés

Jésus, par Ta magnificence

Et Tes brebis, rassemble-les

Donne aux bergers foi et confiance

3. Depuis longtemps, sommes assiégés

Nous, étrangers, dans ce bas monde

Et endormies, nos volontés

Oui, par Satan, la bête immonde

Christ lève-Toi, réveille-les

Toi qui as réveillé Lazare

Ô Dieu de Vie, ressuscité

Ô Toi si pur et né sans tare

Tu as lavé tous nos péchés

Christ lève-Toi, Dieu des puissances

Les gardes sont terrorisés

Jésus, par Ta magnificence

Et Tes brebis, rassemble-les

Donne aux bergers foi et confiance

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Etranger

Un étranger sur cette terre

Comme l’étaient aussi mes pères

En étranger, j’aurai vécu

Et mes pensées sont méconnues

Un étranger que nul n’écoute

Car mes paroles les déroutent

Un étranger que nul n’écoute

Car mes paroles les déroutent

1. Et nul ne cherche à me comprendre

A me connaître ou à apprendre

Et puis les rires et les murmures

Dans le tumulte des mots durs

Et solitaire je demeure

Car humble et pur reste mon coeur

Un étranger qui cherche en vain

Un toit pour s’abriter enfin

Un étranger qui cherche en vain

Un toit pour s’abriter enfin

2. Du monde, me suis éloigné

Et ses délices, méprisé

Et je m’en vais seul, solitaire

Heureux, léger, dans les déserts

Mon coeur vidé de ces désirs

De la recherche du plaisir

J’ai purifié regard et ouïe

Du monde, n’entends plus le bruit

Et je m’en vais seul, solitaire

Heureux, léger, dans les déserts

3. Avec ma flûte et ma cithare

Avec mes chants, joyeux, je pars

Oh ! heures saintes, heures bénies

Avec mon Créateur, uni

Avec ma flûte et ma cithare

Avec mes chants, joyeux, je pars

Fantôme errant dans les déserts

Un étranger sur cette terre

Un étranger sur cette terre

Comme l’étaient aussi mes pères

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Je T’aime ô mon Dieu

1. Je T’aime ô mon Dieu lors de ma solitude

Tu parles à mon cœur, oh ! Paroles profondes

Je T’aime ô mon Dieu dans l’angoisse si rude

Quand peine et détresse m’accablent et abondent

2. Je T’aime ô mon Dieu lors de mon repentir

Et dans toute larme et remord et regret

Je T’aime ô mon Dieu dans l’aisance et les rires

Et oui, Dieu je T’aime dans la pauvreté

3. Je T’aime ô mon Dieu quand ma tour, haut, s’élève

Aussi, quand je vois, là, ma tour s’écrouler

Je T’aime et Ton cœur guérira mes blessures

Joyeux, quand mes plaies, par Ta main, sont fermées

Je T’aime et l’Esprit bat Ses ailes si pures

M’entoure et, de grâces profondes, m’a comblé

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Mes larmes amères

1. Mes larmes avaient coulé

Amères, car j’ai péché

Ô Dieu, écoute-moi

C’est la dernière fois

Mon cœur si plein d’amour

Promet et pour toujours

Je le promets, Jésus

Je n’y retourne plus

Je le promets, Jésus

Je n’y retourne plus

2. Combat rude est le mien

La tentation revient

Et j’y suis retourné

Je me suis enfoncé

Mes larmes sont amères

Mon repentir sincère

Mais il n’a pas duré

Et j’y suis retourné

Mais il n’a pas duré

Et j’y suis retourné

3. Promesses répétées

Efforts de volonté

Promesses exagérées

L’orgueil m’a aveuglé

Ma volonté est pure

Je crois ma lutte sûre

Mon âme m’a trompé

Et j’y suis retourné

Mon âme m’a trompé

Et j’y suis retourné

4. Je crie vers Toi, Jésus

Pitié, je suis perdu

Secours donc ma faiblesse

Ô Dieu, vois ma détresse

Ma force, c’est bien Toi

Ô Dieu, pardonne-moi

Tout près de Toi, Jésus

Je n’y retourne plus

Tout près de Toi, Jésus

Je n’y retourne plus

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Oublierai-je

1. Oublierai-je ?

Christ qui dans mon âme règne

Oublierai-je ?

Ton côté blessé qui saigne

Quand ma déchéance humaine

T'a ému, Tu accourus

Et Tu as brisé mes chaînes

Par Ta Croix, ô Christ Jésus

2. Oublierai-je ?

Ton cœur plein de compassion

Qui pardonne

Qui lava la transgression

Effaça la faute immense

Débuta l'ère nouvelle

Renouvelle Son Alliance

Nous donna vie éternelle

3. Oublierai-je ?

Ta main douce sur mon cœur

Qui m'apaise

Et qui effaçait mes peurs

Dans la peine et la détresse

Quand les vagues grondent et crient

Tu deviens ma forteresse

Christ ô porte de la Vie

4. J'oublierai, oui

Tout mon être et ma personne

L'égoïsme

Qui prend et jamais ne donne

Etranger sur cette terre

Je m'en vais léger, chantant

Je T'attends ô Christ Lumière

Tu reviens ô Dieu puissant

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