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Martyre des deux saints Josué et Joseph.

Martyre des deux saints Josué et Joseph.

Nous commémorons aujourd’hui le martyre des deux saints moines abba Josué (أنبا يشوع) et abba Joseph (أنبا يوسف), les disciples de saint Milius (القديس ميليوس)[1]. Ils demeuraient dans une grotte se trouvant au Khorassân (خوراسان)[2] où ils menaient, avec leur père spirituel, une vie d’ascèse et de combat spirituel.

Un jour, les deux fils du roi du Khorassân sortirent pour chasser en installant des pièges. Alors, saint Milius se fit prendre par l’un d’entre eux. Lorsque les princes apprirent qu’il était chrétien, ils lui demandèrent d’encenser le soleil et le feu mais il refusa. Les deux princes se mirent en colère, attrapèrent ses deux disciples, les torturèrent puis les tuèrent. Ils obtinrent, ainsi, la couronne du martyre.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !


[1] Voir le Synaxaire du 28 Parmouté.

[2] Une région perse qui engloberait l'Afghanistan actuel, le sud du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan, ainsi que le nord-est de l'Iran.

Décès du pape Jean XVII, le 105ème patriarche de la prédication de saint Marc.

Décès du pape Jean XVII, le 105ème patriarche de la prédication de saint Marc.

En ce jour de l’an 1461 des martyrs (1745 après Jésus Christ) décéda le pape Jean XVII (يؤنس السابع عشر), le 105ème patriarche de la prédication de saint Marc. Ce père naquit à Mallawy (ملوي). Ses parents le prénommèrent Abd-el-Sayyed[1] (عبد السيد). A l’âge de vingt-cinq ans il s’enrôla au monastère de saint Antoine où il devint moine. Lorsque le pape Jean XVI (يؤنس السادس عشر)[2] voulut réhabiliter le monastère de saint Paul (أنبا بولا), il choisit quatre moines pour s’y installer. Abd-el-Sayyed faisait partie de ce groupe et s’occupa de le repeupler. Parallèlement, il mena une vie d’ascétisme et passait son temps dans la lecture et l’écriture. En conséquence le pape Jean XVI l’ordonna prêtre en même temps que le moine Morgâne (الراهب مرجان) qui devait devenir le 104ème patriarche sous le nom de Pierre VI (بطرس السادس).

Lorsque le siège de saint Marc devint vacant par le décès du pape Pierre VI, les évêques et les notables se réunirent pour prier puis organisèrent un tirage au sort. En conséquence ce père fut choisi et il fut sacré patriarche à l’église du martyr Mercure, le détenteur des deux épées (كنيسة الشهيد مرقوريوس أبي سيفين) au vieux Caire le 6 Taubi 1443 des martyrs (1727 après Jésus Christ). Selon la coutume de cette époque, il se rendit dans le caveau de son prédécesseur pour recevoir la croix et le bâton, mais les os du mort se mirent à claquer. De ce fait il fut très effrayé. En conséquence, il mit fin à cette habitude.

Ce pape prit soin de l’édification d’une église au monastère de saint Antoine et une autre au monastère de saint Paul aux frais du notable Guirguis es-Sorouguy (المعلم جرجس السروجي). De plus il sacra un métropolite pour l’Ethiopie.

A son époque, le pape de Rome Clément XII (إكليمنضس الثاني عشر بابا روما) voulut rapprocher les coptes de l’Eglise catholique. Celui-ci institua une école pour enseigner aux étudiants comment répandre cette idée en plus de leurs études théologiques. Il envoya en haute Egypte les diplômés de cette école à la recherche des jeunes gens intelligents pour les inscrire dans les écoles catholiques avant de les envoyer à Rome en budgétant une grande somme d’argent dans ce but. Parmi ceux qui firent des études à Rome il y a Raphaël el-Toukhy (روفائيل الطوخي) qui fut évêque du Fayoum (الفيوم) pour les coptes catholiques[3]. Après sa consécration le pape de Rome le convoqua afin d’imprimer les livres liturgiques coptes orthodoxes après les avoir modifiés pour les mettre en conformité avec les croyances de l’Eglise catholique. Plus tard ils attirèrent vers eux Antoine (أنطونيوس), l’évêque de Guerga et d’Akhmîm (أسقف جرجا و أخميم) alors, il fut excommunié par l’église orthodoxe. En conséquence, il partit pour Rome où il décéda.

Lorsque le pape Jean vit les efforts que faisait l’église catholique, il se mit à rappeler aux fidèles la doctrine orthodoxe pour les éclairer. Après qu’il eut achevé son bon combat, il décéda en paix. On l’ensevelit et ils prièrent pour ses funérailles à l’église de la sainte Vierge Marie à Hârât-el-Roum (حارة الروم) puis ils l’emmenèrent en procession pour l’enterrer à l’église du martyr saint Mercure le détenteur des deux épées, dans le caveau des patriarches.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !


[1] Qui signifie le serviteur du Maître.

[2] Le 103ème patriarche (1676 – 1718 après Jésus Christ).

[3] Précision ajoutée à la traduction.

Décès de saint Pijimi, l’anachorète.

Décès de saint Pijimi, l’anachorète.

Nous commémorons aujourd’hui le décès d’abba Pijimi, l’anachorète (أنبا بجيمي السائح). Ce saint était natif de la ville de Fichah du diocèse Massil (فيشا التابعة لكرسي ميصيل)[1]. A l’âge de douze ans, alors qu’il gardait le troupeau de son père, un ange du Seigneur lui apparut en prenant l’apparence d’un jeune homme qui lui dit : « Allons au désert pour nous faire moines ». Pijimi accepta la suggestion et ils se dirigèrent vers le désert de Scété en un lieu où se trouvaient trois anciens. L’ange le leur confit puis disparut. Quant à Pijimi, il prit goût à la vie au désert et demeura en compagnie de ces moines vingt-quatre ans jusqu’à leur décès. Dès lors, il quitta ce lieu et marcha trois jours dans le désert lorsqu’il il fut assailli par des démons qui prirent l’apparence de monstres, de porcs et de serpents qui l’entouraient et voulaient le dévorer. Pijimi ressentit spirituellement que c’était des démons, alors il pria et ils disparurent. Puis il s’installa trois ans dans ce lieu pendant lesquels il jeûnait une semaine après l’autre et à la fin de chaque semaine il se nourrissait d’une poignée de dattes et buvait un peu d’eau et il n’avait plus que la chair et les os. 

Enfin l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui ordonna de retourner à sa ville. Il s’y rendit par obéissance et se construisit une cabane à l’extérieur de la ville où il s’installa pour adorer Dieu et poursuivre son ascèse. Il fut un exemple pour ces concitoyens qui profitaient de la profondeur de ses enseignements spirituels.

Abba Chénouté (أنبا شنودة)[2], l’archimandrite, vit un jour une colonne de lumière éclatante et une voix lui dit : « voici abba Pijimi, l’anachorète ». Il partit à pied pour le rencontrer et ils se reconnurent par inspiration divine. Abba Chénouté demeura quelques jours auprès d’abba Pijimi puis retourna à son monastère.

Lorsque le moment de quitter ce bas monde approcha, il en informa son serviteur lui donnant comme instruction de l’enterrer sur place. Il tomba malade puis vit un groupe de saints venir auprès de lui. Alors il rendit l’âme entre les mains du Seigneur et les anges le portèrent vers les cieux en chantant des louanges.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !



[1] Massil : Il s’agit du village actuel de Malig (مليج) du district de Chébin-al-kom (شبين الكوم) gouvernorat d’el-Ménoufieh (المنوفية).

[2] Abba Chénouté, l’archimandrite, décéda en 452 après Jésus Christ. Par conséquent abba Pijimi est un saint du 5ème siècle.

Commémoration de sainte Denise.

Commémoration de sainte Denise.

Nous commémorons aussi en ce jour le décès de sainte Denise, la diaconesse (ديونيسة الشماسة) que les apôtres ont établie.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

Consécration de l’église de saint Claude à Bakour Abou-Tig.

Consécration de l’église de saint Claude à Bakour Abou-Tig.

En ce jour l’Eglise commémore aussi la consécration de l’église du martyr saint Claude (اقلاديوس) le fils de Ptolémée (ابطلماوس) le frère du roi Numérien (نوماريوس) d’Antioche. Cette église se trouve au village de Bakour (باقور) du district d’Abou-Tig (أبو تيج) au gouvernorat d’Assiout (أسيوط) en haute Egypte. Cette église existe encore de nos jours. La narration de son martyre se trouve dans le Synaxaire du 11 Paoni.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !