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Les lectures de la fête dela glorieuseNativité

Les lectures de la fête dela glorieuseNativité

Les lectures du 29 koiak, lafêtede la glorieuseNativité, annonciation du dévouement de Dieu dans le mystère de l’incarnation divine

Le mois de koiak est couronné par la naissance de notre Dieu et notre Sauveur Jésus Christ. Ce mystère d’incarnation est le sujet autour duquel tournent les lectures du premier chapitre de l’année. Les lectures de la fête de Nativitéprennent le numéro 27 aucalendrier liturgique. Bien que cettefête de Nativité ne fut pas connueà l’église copte jusqu’au 5èmesiècle, toutefois, l’église, depuis l’aube de l’Histoire, célébrait le mystère d’incarnation lors des fêtes d’apparition divine. L’Assembléechrétienne vit les évènements de l’incarnationcéleste de près lors du mois de koiak ; ils s’achèvent par la fête de Noël qui représente notre nouvelle naissance en Christ.

L’Évangile de l’aube annonce que leNouveau-Né est le Fils UNIQUE du Père : « Et (le Logos) la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleinede grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (Jn1 :14). Et nous avons pris de la plénitude de cette unique filiation : « Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; » (Jn1 :16)

Les lectures de Paul se concentrent sur l’importance de la parole prononcée par le Fils : « Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, » (He1 :2) « C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles.Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution,comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu, » (He2 :1-3)

Il nous représente aussi le Fils : « et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,… Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel ; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité ; » (He1 :3,8)

Le Catholicon assure la filiation du Christ : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » (2 P1 :17).

Aussi, le psaume de la messe : « L'Éternel m'a dit : Tu es mon fils ! Je t'ai engendré aujourd'hui.Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession ; » (Ps2 :7-8)

L’évangile de la messe présente le Christ, selon les prophéties, comme étant le manager et l’envoyé qui vient en aide au peuple d’Israël : « Et toi, Bethléem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple. » (Mt 2 :6)

« Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. » (1 Tm3 :16)